Le Maire de Sainte-Anne, Garcin MALSA a appris avec émotion et tristesse la disparition d’Edouard GLISSANT.
Militant anticolonialiste, il a, dès son plus jeune âge, su se sacrifier dans les luttes contre l’oppression des peuples.
Membre fondateur de l’Institut Martinique d’Education, il a marqué toute une génération par souci de transmettre le savoir et le goût de l’effort aux jeunes Martiniquais.
Poète, philosophe, romancier, la pensée de Glissant constitue un legs immense pour la compréhension de notre temps.
Ses oeuvres comme « La lézarde » en 1958 et « Le discours antillais » en 1981 sont une source inépuisable et ont nourri la réflexion sur l’identité antillaise.
C’est à partir de son ancrage sur sa terre Martiniquaise, que la pensée de GLISSANT a su conceptualiser la dimension archipélagique du monde.
Concepteur de l’Antillanité, basée sur le vécu antillais, il invente la théorie du « tout-monde » à partir du processus de réalisation qui n’est qu’un emmêlement de toutes les cultures, des humanités.
Notre pays Martinique perd aujourd’hui non seulement un grand penseur humaniste, mais aussi un théoricien de la question de l’identité antillaise et Caribéenne.
Le Maire
Garcin MALSA
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